► MAEDA Ryn
► Yubel
► 21 ans
► Masculin, physiquement formé comme une femme
► Borgne biologique
► SSS
► Hétérosexuel
► Ogre, Démon d'Aokigahara
► Bikaku azuré/Complet, prenant la forme d'une imposante créature quadrupède ornée d'un œil écarlate et de dents acérées. Son épiderme est translucide et brillant sous l'effervescence de ses cellules RC.

  Une chevelure albâtre embrassant un visage fin et innocent, entouré d'un étrange bandeau en cuir noir. Le regard comme un lac placide et une moue parfaitement désemparée de toute joie possible, cela pourrait parfaitement décrire Yubel ; dans les rues de Tokyo, il se contente de vêtements simples, mais s'alliant parfaitement à sa silhouette, l'on pourrait presque le prendre pour un adolescent branché dans les mouvements du moment. Mais quand le Soleil rend son dernier soupir, il échange ses vêtements pour une tenue de combat, le bas rappelle vaguement les pantalons de guerre tactique alors qu'un large bandage noir serre sa poitrine, survolé d'un grand drapé noir servant de manteau dans lequel il couvre son corps. Quand ce torse est à nu, nous pouvons percevoir de multiples cicatrices, un ventre musclé puisque son nombril et soigneusement entourés d'abdos difficilement perceptibles, et une partie de ses hanches et de son postérieur légèrement visibles à cause de la façon à laquelle il porte son accoutrement.

Il dispose d'une voix aigue et claire, utilisée sur un ton calme et mélancolique. Beaucoup diront que sa voix est magnifique, et pour preuve celle-ci lui offrit la vie sauve à de nombreuses reprises. Concernant sa démarche, c'est avec un pas nonchalant que Yubel se déplace généralement, le menton baissé en direction du sol et les yeux à demi-plissés.

Si vous tenez tant à approcher une description plus scientifique de ce fameux spécimen aux pensées sinistres, disons qu'il mesure dans les 1m70 et pése approximativement 59kg. Son corps a les mêmes proportions que celui d'une femme à cause d'un dérèglement hormonal l'ayant atteint lors de son adolescence et il n'a pas vraiment l'air d'avoir fait sa puberté dans le bon sens. Ses cheveux lui tombent aux épaules et sont généralement ébouriffés. Cette teinte blanc neige n'est d'ailleurs pas là depuis sa naissance, car nous oublions l'un des détails les plus importants de l'Ogre. La corne rougeoyante qui orne son front, il s'agirait d'un fragment de metal Q qui se serait enfoncé dans sa boite crânienne, cela semble étonnant qu'il puisse être encore en vie après ça. C'est cette tragédie qui coûta la "vie" à ses cheveux dorés dont il était doté avant, au même titre que ses sourcils qui virèrent au blanc, dévitalisés.

Venons-en à ses attributs de goule maintenant, son kagune par exemple. Il s'agit d'un bikaku, dix queues se dérobant d'au-delà de son fessier et à la longueur considérable. Les queues font un mètre chacune et luisent d'un turquoise macabre, et à vos souhaits si vous n'imaginiez pas que le bleu turquoise  pouvait être sinistre, avec lui c'est possible. Et cela prend tout son sens que c'est son kakuja qui se révèle, être une abomination partagée entre deux mondes et manger les deux sans considération conduit certainement à la folie. Dans le fond et le forme, ce que Yubel devient quand son kagune de feu sort est très proche d'un tableau de l'insanité. Une créature atteignant presque les 5 mètres de hauteur pour environs 6 de longueur et 4 de largeur. Une créature tenant sur ses deux pattes aux queues imposantes, une légende de campagne. Cette chose détient-elle aussi dix queues qui sont d'autant plus longues qu'avant, vous en concevrez. Son épiderme est incandescent et ressemble ironiquement à une galaxie en pleine expansion.


Car cette monstruosité n'a jamais illustré son visage à Tokyo, et n'est connu que de ceux qui ont eu le malheur d'arpenter la forêt aux murmures faisant face au Mt Fuji, Aokigahara. Pour beaucoup, l'Ogre et le Démon d'Aokigahara sont deux entités différentes, qui sait, peut-être est-ce vrai ?

 Une goule, un humain ? Quelle importance ! Manger, puis être mangé apparaît comme une parfaite philosophie de vie. Et qu'il n'en déplaise Charles Darwin d'avoir inventé la sélection naturelle ! L'évolution morale d'une personne peut changer en d'étranges morphoses, mais aussi contrasté que la pupille d'une riche famille dont la simple vue du sang arrivait à l'effrayer ? Yubel n'est plus ce qu'il était et son innocence s'est envolée au même titre que l'affection qu'il portait à sa famille. Il est tout ce qu'il y a de plus sombre dans le cœur d'un homme, et n'imaginez pas une seule seconde un tueur assoiffé de sang qui assassinerait par misanthropie. Ce n'est pas ce qu'il est, voyez plutôt en lui le désespoir et l'absence totale de convictions optimistes. Depuis qu'il s'est fondu dans les rues de Tokyo, armé d'un nouveau téléphone acheté avec l'argent durement gagné au 24e. Il n'a plus que ça en tête, dérouler les pages infinies d'Internet lui apportent un loisir divertissant, plus attrayant que la lecture dont il raffolait jadis.

                      Imaginez-vous, un ange tombé du ciel pour s'écraser sur Terre. Ce monde cruel où la beauté est éphémère au même titre que le bonheur. Voilà comment l'aîné des Maeda perçoit sa chute aux enfers. L'amour n'a plus d'importance, au même titre que l'amitié. Se confiner en compagnie d'amis virtuels est d'autant plus oubliant qu'il en viendrait à ne plus songer à son abjecte existence. Car il déteste ce qu'il est, une goule et plus encore, une borgne. Bâtard armé d'un seul kakugan, le traître auprès des goules et le démon auprès des humains. Il n'y a aucun refuge potentiel pour quelqu'un comme lui. Mais comme tous les humains, et toutes les goules avant lui, il continue à vivre. Il ignore pourquoi il n'essaie pas de mettre fin à ses jours et continue d'arpenter tous les matins les rues de la Ville lumière. Espérait-il rencontrer enfin quelqu'un qui changerait son quotidien moribond ? Si c'était le cas, alors il restait encore de l'espoir vis-à-vis de sa propre survie sociale.
Et l'Arbe Aogiri alors ? Un groupe important de monstruosités ralliés sous une seule et même bannière. Ses émissaires étaient nombreux, et l'Ogre faisait plus d'un intéressé parmi les districts dans lesquels il passait. Mais ça ne l'intéressait pas, il n'avait de toute façon aucun contact dans cette organisation. Et il y avait de bon que là où il vivait, ses représentants n'étaient pas très présents. C'était peut-être la seule chose qu'il appréciait, le petit quartier tranquille où il avait la chance de vivre. Les effluves solaires caressaient son visage tous les matins et lui rappelaient le manoir où il avait vécu.

                  Concernant ses goûts, le noir et le magenta ont de bons qu'ils dépeignent parfaitement les couleurs de son fort intérieur. Noirci et blessé par les infamies du passé. Plus spectaculaire encore, car ses goûts en matière de gastronomie diffèrent de ceux des autres goules, alors qu'il a généralement l'habitude de juger la qualité gustative d'une viande humaine relativement terne, il trouve la chair de goule amplement revigorante. Voyez l'un comme un repas de dernier recours et l'autre comme un mets parfaitement enviable. Il apprécie d'ailleurs le goût amer d'un café noir, une amertume qui l'invite généralement à une leste réflexion afin d'oublier les notes abjectes qui hantent encore son palais. Et indirectement, nous en sommes venu à ce qu'il appréciait réellement, la réflexion ! Oui, faire marcher ses méninges apporte une étrange satisfaction comblée d'un léger sentiment de supériorité quand les sujets en valent la peine. C'est pourquoi il passe ses journées à fouiner dans les bibliothèques depuis qu'il est à Tokyo, prenant en photo les œuvres qui l'intéresse afin de les commander tard le soir pour compléter sa librairie personnelle.

► Noyel
► 19 ans
► EH OH OH EH
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